Munchman est la modeste réponse de Texas Instruments au très célèbre jeu d'arcade «PacMan» imaginé en 1980 par Masaya Nakamura, créateur de Namco et créé par Moru Iwatani, alors programmeur et designer dans l'entreprise.
TEXAS INSTRUMENTS
Munchman est la modeste réponse de Texas Instruments au très célèbre jeu d'arcade "Pacman" imaginé en 1980 par Moru Iwatani, alors designer chez Namco. Cette version texane sortira deux années plus tard, elle est l'oeuvre de James Dramis que l'on retrouvera pour la programmation de l'excellent jeu "Parsec". Le jeu reprend le thème de la course-poursuite chère au jeu originel: Munchman, ce Pacman new look, devra donc faire face à quatre vilaines créatures, appelées pour l'occasion: "Hoonos". Contrairement au boulimique Pacman qui cherche à gober toutes les pastilles disséminées dans un labyrinthe, Munchman, quant à lui, doit recouvrir toutes les allées de ce dernier par une chaîne et marquer ainsi la fin d'un niveau. Cette dérive du thème est un subterfuge mis en place par les décideurs de Texas Instruments afin d'éviter les foudres de Namco: ce dernier aurait pu attaquer le Texan pour plagiat. La première version de Munchman respectait bien les règles du jeu Pacman; James Dramis aura sûrement dû être rappelé à plus de prudence... Curieusement, le nom du jeu "Munchman" - "Munch" signifiant "mâcher" en langue de Shakespeare - employé dès les premiers développements restera dans la version finalisée; perdant ainsi de son sens...
|
EDIT 30 janvier 2017: C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décés de Masaya Nakamura, l'un des papas de PacMan.
Une boule(imique) jaune s'agitant dans un labyrinthe à la recherche compulsive de gommes, poursuivie par ses démons (des fantômes) et qui, pour les affronter, contrôle sa peur à coup d'amphétamines disséminées aux quatre coins.
Qui aurait imaginé que cette boule là allait envahir la planète et devenir le plus grand jeu d'arcade de tous les temps. Une vraie réussite, à tous points de vue. Simple et terriblement efficace. Attachant. J'adore le Gameplay, l'ambiance, les graphismes, la musique. Bref, tout. S'il ne devait rester qu'un jeu, pour moi ce serait celui-ci... Merci Monsieur Masaya Nakamura.
Contenu de ce site ©1999-2019 Fabrice Montupet